ACTUALITÉS
N4 : DéFI dénonce un immobilisme dangereux !
Ces derniers mois, la N4 – cette voirie traversant Gembloux d’ Ernage jusqu’au Carrefour Didi – ainsi que la chaussée de Charleroi ont encore été le théâtre de plusieurs accidents +/- graves.
Que soit à cause d’un feu rouge brulé à la hauteur de la station SHELL à Grand-Manil, ou aux feux du Pain d’Antan quand les véhicules venant de Lonzée croisent ceux allant vers la rue du Bossu ou encore quelques centaines de mètres plus loin au lieu-dit Les feux de Lonzée !
En amont de la N4, il y a des pistes cyclables, des panneaux indiquant la limitation de vitesse ou encore ceux stipulant le principe de la tirette !
Mais lorsque nous traversons Gembloux, ces panneaux disparaissent et je n’ose même pas parler de la piste cyclable quasi inexistante entre le Château d’Eau situé près de la rue du Chant d’oiseau allant vers Beuzet (dans les deux sens) …
Chaque jour, des véhicules brûlent les feux rouges à ces différents endroits !
Chaque jour, il y a un risque grave d’accidents et des vies humaines sont en danger !
Pourtant Des solutions existent !
On peut en effet imaginer la pose de radars aux feux précités ou encore l’installation de feux espagnols qui sont des feux alternatifs munis d’un boîtier situé en amont et qui mesurent la vitesse des véhicules. Lorsque l’un d’eux circule au-dessus de la limitation, le feu enclenche automatiquement la phase de rouge. Ce qui permet d’arrêter le chauffard.
De tels feux existent déjà sur notre territoire et ce à différents endroits, comme par exemple Ch. De Tirlemont à proximité du commissariat de Police et le second sur la ch. De Charleroi à la hauteur du croisement avec la rue Georges Bedoret.
Pour ce dernier la pose a été préconisée il y a déjà 10 ou 15 ans suite à de nombreux accidents a ce carrefour. Preuves de leurs utilités.
Enfin, une limitation à 70km/h pourrait-être décidée pour plusieurs tronçons à risques comme entre le pont de Grand-Lees et le carrefour “didi” (La Bruyère-Gembloux). Bien entendu, avec un rappel via la pose de panneaux de signalisations adéquats.
Vous me direz que ces différentes voiries sont gérées par la Région mais je me permets de vous rappeler Monsieur le Bourgmestre, d’abord vos propres propos publiés dans la presse en mai 2017 concernant la rénovation du tronçon de la N4 allant du rond-point des 3 clés vers le pont de Grand-Leez : “Cela fait plus de deux ans que nous travaillons sur ce dossier. Même si la N4 est une route régionale, les autorités communales se sont investies à fond pour la sécuriser.” Et ensuite les propos tenus lors que la campagne électorale par votre propre liste concernant la sécurité routière, vos candidats étaient pour placer des radars répressifs sur notre territoire, depuis la mise en place de cette nouvelle majorité, aucun radar répressif n’a été placé et que dire des pistes cyclables de la N4.
Sur base de ce constat…
- Le Collège peut-il me dire très précisément ce qu’il a fait depuis 1 an et demi pour honorer ses objectifs électoraux ?
- Des demandes d’intensifier le nombre de contrôles ont été faites à la Zone de Police ?
- Le SPW a-t-il été relancé ?
- Je propose que le Collège demande en urgence à la Région la pose sur le sol de flèche mutli- directionnel a l’intersection entre la N4 a et les rues Batty de Fleurus et du Bossu afin d’aider le croisement des véhicules venant de Lonzée allant vers le quartier a tous vent et les véhicules venant de Gembloux vers la rue du bossu
Et si pas, peut-on en connaître les raisons ? Qu’attendez-vous pour agir ?
Enfin, que pensez-vous des propositions que je mets aujourd’hui sur la table ?
Pourrait-on s’accorder dès ce soir pour que la Ville saisisse sans plus attendre la Commission Provinciale de Sécurité Routière pour analyser les différentes options et accepteriez-vous de m’y convier une fois la date de réunion connue ?
Et d’ajouter que des statistiques seraient les bienvenues : accidentologie, vitesse, etc. Disposez-vous de ces chiffres (peut-être via la ZP ou via le radar préventif acheté en 2012) ? SI oui, pourriez-vous les transmettre aux membres du Conseil ?
Soyons de bon compte chers collègues, aucune politique ne pourra jamais aller à l’encontre des comportements abusifs de certains usagers. Mais il lui revient, néanmoins, d’assurer la protection de tous les usagers et de réduire, autant que faire se peut, les risques liés à notre mobilité.
Plus d’informations : Carlo Mendola : 0471 58 91 83
