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La ministre DéFI de la Santé bruxelloise, Cécile Jodogne, a regretté ce vendredi 1er juillet, devant le parlement francophone bruxellois, l’absence totale de dialogue avec la ministre fédérale de la Santé, en ce qui concerne le projet de loi relatif aux professions des soins de santé mentale.

« Il n’y a eu aucune concertation à ce sujet, ni dans le cadre de la Conférence interministérielle (CIM) ni ailleurs, et ce malgré la demande de plusieurs entités fédérées. Nous avons découvert ce texte tardivement, ce n’est pas acceptable », explique Cécile Jodogne.

Les psychothérapies constituent une part importante de l’offre des services proposés par les Services de santé mentale (SSM). On compte environ 200 équivalents temps plein en SSM, soit 350 personnes. D’autres services sont également concernés, comme les maisons médicales.

Près de 40.000 personnes, familles, enfants fréquentent annuellement les 22 services de santé mentale à Bruxelles. 75 % de la réponse thérapeutique est constituée d’entretiens, suivis, thérapies, et rééducations. Les thérapies constituent globalement plus de 50 % de l’offre de traitement (de 30 à 70 % selon les SSM). Cette nouvelle loi menace donc directement la richesse de l’offre thérapeutique dans les services ambulatoires de la COCOF.

Cécile Jodogne partage les constats et inquiétudes exprimés par le secteur et se concertera avec ses collègues des autres entités fédérées afin de définir une réponse appropriée.