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Pour Olivier Maingain, ce n’est pas à une seule profession de supporter la solidarité à l’égard des plus démunis, mais à la société dans son entièreté. C’est donc la part budgétaire consacrée à cette aide juridique de deuxième ligne qu’il faut revaloriser de manière certaine. C’est le prix à payer pour éviter d’instaurer une justice à deux vitesses indigne d’un Etat de droit.
DéFI soutient la mobilisation des avocats, ce mardi 21 février, devant le SPF Justice contre la réforme de l’aide juridique.
Une réforme dont Olivier Maingain, président de DéFI, a toujours dénoncé les effets pervers tant pour les avocats que pour les justiciables, et qui se vérifient malheureusement aujourd’hui.
Comme l’explique Olivier Maingain, “les avocats n’ont aucune certitude quant au montant de la rémunération qu’ils percevront pour leurs prestations pro deo, tandis que les bénéficiaires de l’aide juridique font de plus en plus le choix de tourner le dos à la Justice, préférant rester dans des conflits dont l’issue judiciaire leur paraît – à juste titre – trop onéreuse et donc inaccessible.”
L’aide juridique est cette garantie d’égalité dans l’accès à la justice, chère à DéFI.
Par conséquent, les amarantes rappellent leur ferme opposition à la vision de la Justice défendue par le gouvernement fédéral. Sous prétexte de responsabiliser les justiciables, le gouvernement se soustrait de ses propres responsabilités !