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DéFI est allé à la rencontre des navetteurs ce vendredi 5 février en Brabant wallon et à Gembloux pour plaider sa position en faveur du RER vers Bruxelles : une finalisation pour 2025 au plus tard, sans compensation nouvelle pour la Flandre !
Olivier Maingain , président de DéFI, Luc D’Hondt, président de DéFI Brabant wallon,Amaury Alexandre, vice-président de DéFI Wallonie, Carlo Mendola, président de DéFIGembloux et les militants ont opéré une action de terrain dans trois gares stratégiques en Région wallonne : Nivelles, Ottignies-Louvain-la-Neuve et Gembloux. Plusieurs milliers de tracts ont été distribués aux navetteurs avec un objectif : les sensibiliser aux risques liés à une suspension, même temporaire, des travaux et leur faire part des propositions concrètes de DéFI pour sauver le RER wallon.
Les enjeux pour l’économie wallonne et bruxelloise sont, en effet, gigantesques tant en matière de mobilité que de développement économique. Olivier Maingain n’a pas manqué de le rappeler à la ministre fédérale de la Mobilité : “Il est impossible de régler le problème de la mobilité dans et autour de Bruxelles, sans un véritable RER en Wallonie.”
Luc D’Hondt, président de DéFI Brabant Wallon embraye : “Il est fondamental de maintenir la pression. Bloquer les travaux du RER ici à Nivelle, noeud ferroviaire déterminant dans le Brabant wallon, aura des répercussions sur toute la Wallonie !”
Carlo Mendola, président de DéFI Gembloux et Amaury Alexandre, vice-président de DéFIWallonie, confirment : “Notre action d’aujourd’hui vise à rappeler que ce dossier dépasse le territoire du Brabant et qu’il concerne toute la politique de mobilité wallonne.”
Des promesses en carton ?
Sur le plan politique, le message adressé au gouvernement fédéral est sans équivoque :DéFI maintiendra la pression sur la madame Galant jusqu’à ce qu’elle concrétisent les promesses formulées par le Premier ministre pour mettre fin à la triste saga RER. Olivier Maingain craint, avant tout, des promesses en carton.
DéFI exige, dès lors, un calendrier précis et une méthodologie concrète pour que se finalise la mise à quatre voies sur les lignes 124 (Bruxelles-Nivelles) et 161 (Bruxelles-Ottignies) pour 2025, comme promis par le gouvernement fédéral.
Olivier Maingain refuse, en outre, de nouvelles compensations en faveur de la Flandre : “Il n’y a pas lieu de payer à nouveau. Le RER était un tout, et l’équilibre, c’était ces deux lignes vers la Wallonie. Le gouvernement a ici donné l’occasion à la N-VA de marchander pour exiger une contrepartie en échange de la finalisation du RER wallon.”
DéFI rappelle que le RER constitue un dossier mobilité parmi de nombreux autres que devra porter le gouvernement pour résoudre l’épineuse question de l’attractivité du chemin de fer en Belgique. DéFI veillera encore à ce que les futurs projets de la SNCB ne s’effectuent pas au détriment des intérêts francophones.